Le Cyclo Plombier, plombier à vélo

Avouons-le, l’image que nous avons du plombier n’est guère flatteuse. Un artisan en salopette bleu, pas toujours affable, dont nous redoutons la sentence tarifaire et qui semble ne pas vivre sur la même tranche horaire que nous. Même Sacha Guitry s’en amusait “Ma femme est partie avec un plombier, c’est dire de quoi je me contentais”. Sympa ! Aujourd’hui, je pars serrer la main d’un artisan plombier pas comme les autres, celle d’Elian Alluin, ancien commercial devenu plombier. En plus d’être cordial et bien habillé, il a surtout une particularité pour le moins inattendue : il se déplace en vélo-cargo. Il est le créateur de “Cyclo Plombier”. La preuve que l’on peut toujours innover dans les métiers de l’artisanat.
Je parie que la prochaine fois que votre robinet montrera des signes d’incontinence, c’est lui que vous appellerez. Car ma rencontre du jour va vous faire changer de regard sur le plombier, et elle fait même figure de bon tuyau.

Elian me donne rendez-vous à l’heure de sa pause déjeuner à “La Pointe du Grouin”. Rien à voir avec l’éperon rocheux situé à Saint-Malo. Cette pointe du Groin là est située dans le 10arrondissement de Paris. Ca tombe bien, c’est plus près de chez moi. C’est donc ici que je fais connaissance avec Elian, un breton d’origine qui fait souffler un vent nouveau sur le secteur de la plomberie.

“J’ai eu le culot de débuter sans expérience.”

Son parcours professionnel n’a rien d’une ligne droite qu’il aurait empruntée la tête dans le guidon. Après une première expérience en tant que responsable de magasin en Bretagne, Elian devient barman à Paris dans le quartier branché d’Oberkampf. Puis, il fera de la vente d’objets design avant de devenir surveillant dans un lycée technique. Le destin prend souvent des allures de hasard. C’est dans ce lycée qu’il commence à “trainer dans les ateliers” comme il dit. Il décide de se former à la soudure. “L’aspect manuel m’attirait. Le côté forgeron, métal en fusion…” Elian passe son diplôme en 2014 et se lance sans tarder dans l’aventure entrepreneuriale : “Je me suis mis à mon compte directement. J’ai eu le culot de débuter sans expérience.”

Son petit vélo dans la tête le fait imaginer une manière inédite d’exercer sa nouvelle activité. Il crée en 2014 “Cyclo Plombier” inspiré d’un artisan nantais qui se déplace à vélo. Elian sillonne les rues parisiennes au secours d’âmes en proie aux inondations domestiques au guidon d’un ancien vélo de postier. Ainsi véhiculé à deux roues, il se rend plus facilement et plus rapidement sur les lieux d’intervention, se moquant des embouteillages. Dans la circulation parisienne, le Cyclo-Plombier est toujours en tête du peloton. Et s’il ne se revendique pas écolo, son projet s’inscrit dans une visée environnementale. Son entourage a-t-il pensé qu’il déraillait quand il a annoncé son projet ? Je lui pose la question. “Ca a suscité l’étonnement. Aujourd’hui, mes potes me disent qu’ils sont fiers de moi. Quant à mes confrères, j’ai subi quelques railleries…”

“C’est moins cher et plus rapide tout simplement.”

Mais son affaire roule. Sur son deux-roues de postier, le Cyclo-Plombier parcoure 40km en moyenne par jour. Ses cuisses ont un coup de pompe et le vélo aussi. Il lance alors une campagne de crowdfunding sur ulule pour troquer son vieux vélo contre un vélo-cargo de 2,5 mètres de long, équipé d’un bac avant qui lui permet de transporter jusqu’à 100kg de matériel, et d’une assistance électrique. Car il faut avoir un bon coup de pédale pour faire avancer 90kg, vélo et matériel compris. L’avantage de rouler à vélo ? “C’est moins cher et plus rapide tout simplement.” Résultat : un tarif plus intéressant pour le client et l’assurance d’arriver à l’heure.

“Je souhaite renouer avec des valeurs morales”

Ce n’est pas uniquement dans son moyen de déplacement et dans ses tarifs que réside sa différence. Mais dans sa philosophie. “Le métier de plombier est souvent décrié. On constate du retard et des prix pas toujours justifiés.” Il souhaite oeuvrer pour réhabiliter le métier. “Je souhaite renouer avec des valeurs morales. J’ai envie de faire du bien et de faire avancer les choses à mon niveau.” Le sourire et la cordialité font partie intégrante de sa boite à outils qu’il dégaine plus vite que son tournevis. “Je suis super content quand je pars en intervention. J’ai l’impression de sauver quelqu’un.” Elian se définit comme un artisan 3.0 : connecté au web et aux réseaux sociaux, mais avant tout, aux gens. Ca n’est pas par hasard que l’on peut lire sur son site internet la citation de Simone de Beauvoir : “Nous considérons l’artisanat comme une des formes exemplaires de l’activité humaine.”

“Le bouche à oreille est une véritable arme de communication massive.”

C’est l’heure pour le maillot jaune des artisans de reprendre le service. Elian emprunte la voie cyclable. Sitôt arrivé, sitôt garé. Il ouvre le coffre de son vélo-cargo et en ressort sa caisse à outils. Un passant s’arrête à notre hauteur. “Vous vendez quelque chose ?” Elian s’en amuse : “On me demande souvent si je vends des gaufres ou des boissons.” Cinq étages sans ascenseur plus tard, nous faisons connaissance avec une colonne d’eau transpirante et un robinet incontinent. Entre deux tours de vis, Elian demande à sa cliente comment elle l’a connu. “J’ai entendu parler de vous et j’ai vu qu’il y avait beaucoup d’articles sur internet sur le Cyclo Plombier ; ça rassure. J’ai envoyé plusieurs devis à mon propriétaire et vous étiez le moins cher…” Depuis plus de 2 ans que le Cyclo Plombier roule sur les routes goudronnées de la capitale, le numéro de téléphone d’Elian est le bon tuyau qu’on se refile discrètement. “Le bouche à oreille est une véritable arme de communication massive.”, m’assure-t-il.

“Je veux faire ma part.”

Le Cyclo-Plombier en garde sous la pédale. Avec le succès de son entreprise artisanale, il a le projet de créer une franchise et une équipe d’une vingtaine d’artisans qui véhiculeraient tous – en vélo-cargo – les valeurs et le savoir-faire d’Elian.

Nous nous disons au revoir. Quelques coups de pédales et le voici qui fait une échappée. Je repense à ce qu’il m’a dit plus tôt dans la journée : “Je veux faire ma part.” Elian Alluin, alias, le Cyclo Plombier, un plombier qui roule pour, je le cite : “bien faire et faire le bien”.

Comment choisir un plombier Bobigny ?

Quand vous résidez à Bobigny, il est possible que vous ayez besoin d’un plombier en urgence. En effet, si vous avez un dégât des eaux ou si vos canalisations sont bouchées, vous devez vous rapprocher d’un plombier proche de chez vous. Quelle que soit l’intervention, il peut arriver que vous soyez un peu perdu au moment de choisir votre professionnel. Si vous souhaitez profiter de précieux conseils sur le sujet, vous pouvez continuer votre lecture. On vous explique tout.

Trouver un professionnel de qualité

Lorsque vous subissez un dégât des eaux dans votre logement, il est vrai que vous pouvez être paniqué sur le moment. Pour trouver une solution rapidement et retrouver une vie normale, il est fortement recommandé de faire appel à un plombier de qualité proche de chez vous, à Bobigny. Pour choisir votre plombier, vous pouvez faire des recherches sur internet pour consulter des avis, mais aussi pour profiter d’un retour d’expérience de la part de clients.

Si vous souhaitez faire appel à un plombier à Bobigny, vous pouvez faire jouer votre bouche à oreille. De cette manière, vous pourrez vous rapprocher de professionnels de qualité et l’intervention se passera dans de bonnes conditions. D’ailleurs, pour trouver un plombier fiable, contacter-le ici. Il est clair que vous pourrez profiter d’une intervention rapide proche de chez vous.

Lorsqu’un plombier vient à votre domicile, il est préférable de faire les choses dans les règles de l’art. Pour que tout se passe bien, il est intéressant de votre côté de demander un devis. De cette manière, vous pourrez avoir une idée du budget à prévoir et si le prix de l’intervention est dans la moyenne des prix pratiqués. D’ailleurs, il faut savoir qu’une intervention en soirée ou le week-end peut être majorée.