We are Paris, concept-store du made in Paris

De son e-shop consacré au made in Paris à son concept-store, il n’y eut qu’un pas pour Céline Mangiardi. Après 3 ans à se consacrer à sa boutique en ligne depuis son domicile du quartier d’Oberkampf, la jeune femme de 28 ans a ouvert les portes en septembre 2017 de sa première boutique sise rue Oberkampf. “C’est mon quartier depuis que je suis arrivée à Paris il y a 8 ans ; j’y suis très attachée. »

Dans son cocon de 20m2, Céline recense près de 200 produits de 18 artisans et créateurs essentiellement franciliens. “Je ne m’inscris pas dans un commerce traditionnel. Je vends des produits éco-responsables et locaux ; ils sont soit recyclables, soit durables et tous sont issus d’une production écologique.” De la cosmétique à la décoration, des bijoux à l’épicerie, tous les produits sont artisanaux et issus de matières premières de qualité.

Après des études dans les relations publiques, Céline décide de voyager. Ses pérégrinations en Angleterre et en Australie lui ouvrent les yeux. “Je me suis rendue compte que les savoir-faire français étaient davantage valorisés à l’étranger que sur notre sol.” A son retour, Céline, messine d’origine, s’installe à Paris décidée à valoriser le made in France. “J’ai lancé l’e-shop en octobre 2014. Au début, j’y promouvais principalement de la bijouterie fabriquée en France. La vente en ligne m’a permis de tester le marché à moindre coût.” En 2 ans, Céline passe du virtuel au réel en organisant 3 pop-up stores et commence à se diversifier en incluant des objets de papeterie, de décoration et d’accessoires.

Avec son concept-store, Céline resserre sa sélection sur le fabriqué à Paris dans la logique d’une consommation locale. Seule exception à la règle du made in Paris, les savons Moé sont de Haute-Garonne et le pop-corn provient de la région Basque. Sur les étagères se côtoient les bols des céramistes Camille et Clémentine, les succulentes présentées dans des pots graphiques de Diaïwaïe, les bougies fleuries d’Organic Cocoon ou encore les photophores en origami de Lazarus’ Workshop.

Une proximité dans le commerce comme dans l’échange « C’était le côté frustrant de la vente en ligne ; je n’avais pas de contact avec ma clientèle. Ici, je peux créer du lien avec mes clients. Certains restent discuter avec moi un café à la main.”

Son rêve ? Ouvrir une boutique à Londres pour y valoriser les savoir-faire français.